Qui a dit que les internautes sont de petits joueurs ? Je ne le dirai pas, en tout cas. Un pseudo sucré m'a sortie de ma torpeur sur le chat. Une fois passées les coquineries d'usage, nous sommes passés aux choses sérieuses. Stéph, appelons le ainsi, me parle de sa vie. Il est marié, avec des enfants. Il s'ennuie un peu dans son couple et recherche un peu de piment. Il ne veut pas tromper sa chérie, il veut un peu de la fantaisie qui manque dans son couple, sortir des sentiers battus. Un souhait qui ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde. Je lui propose de prolonger la conversation sur MSN. Je découvre un charmant quadra en tenue classique, avec des yeux craquants, un visage carré et bien bâti. Cela change des loulous en slip de bain que l'on devine se grattant les couilles en short et marcel devant un match de foot, canette de bière à la main (pas du tout mon type). Pour en avoir le coeur net, je lui propose de mettre nos cams. C'est bien lui mais en mouvement. Je le devine un peu timide, peut-être rougissant. Il est troublé et me demande si je suis trav ou femme. "Les deux, mon capitaine ! La chatte en moins..." Je sais, c'est vulgaire mais cela le fait rire. Homme qui rit ... ? Je plaisante.
Toujours est-il que nous convenons d'un rendez-vous. Pas pour parler chiffons, nous avons eu le temps d'échanger sur nos fantasmes et nos tenues préférées, sur le chat. Perruquée, maquillée, montée sur des escarpins noirs vernis, je l'attends vêtue d'un chemisier blanc à col claudine sous un jacquard bleu marine et d'une jupe plissée noire. Un soutien-gorge et un porte-jarretelles en satin rouge rehaussés de dentelles noires, petite culotte assortie complètent ma tenue. J'admire une dernière fois, dans la glace de l'hôtel, mes jambes gainées dans leurs bas couture. Le long fil noir court exactement au milieu du mollet et du genou jusqu'à mi-cuisse. Un véritable exercice de style ! Demandez à Madame ou à votre copine travestie. Les jarretelles dépassant sous la mini me donnent un petit côté pute mais nous sommes là pour du sexe non ? Stéph a proposé un jeu de rôle. Un cours particulier. Il y avait longtemps que je n'avais pas joué le rôle de l'étudiante.
Il frappe à la porte avec une ponctualité rare. Je le sens un peu ému, sa première fois avec un travestie. Je le prends par la main pour l'attirer dans la chambre. Je le précède et je sens son regard suivant les mouvements de ma jupe sur mes jarretières. Arrivés près du lit, je me retourne et l'enlace. L'épreuve de vérité. Il répond à mon baiser. Nos lèvres se pressent et nos langues se frôlent. Ses mains me caressent le dos, les fesses, les cuisses. Il s'attarde sur les jarretelles et hésite. Une impression, sans doute, car, contre mon ventre, je devine une bosse qui n'est pas la mienne. Stéph me désire et cela me plaît. Je me fiche de savoir s'il est en train de penser à une femme bio ou de savourer cet instant avec un travestie. En cet instant, c'est moi qui l'excite. Et lui, il m'excite à me peloter. C'est aussi cela le plaisir de la passivité : se laisser guider, tâter et explorer. Se sentir objet de désir, se sentir femme, comme à cet instant où la main de Stéph remonte le long de ma cuisse, sous la jupe. Sa main s'arrête sur mes fesses et je me sens un peu conne.
"Je t'avais dit pas de culotte, Cathie ! me glisse Stéph à l'oreille. Tu n'es pas obéissante.
- J'avais peur de bander et que cela se voit sous la mini. Je ne trouve pas ça très sexy une queue dépassant de la jupe, dis-je en baissant la tête.
- Il y a de la fessée dans l'air. menace Stéph en me relevant le menton du bout de l'index. Il sourit.
- Cul nu ? je minaude, ingénue, boudeuse, le bout des doigts glissant sur la bosse de Stéph."
Il s'assied sur le lit et me tire à lui, non sans douceur. Je suis tête en bas, cul en l'air, mon ventre sur ses cuisses. Un chatouillis accompagne ses doigts qui se promènent sur mes bas. Il apprécie la lingerie. "Qu'avons-nous là, vilaine fille ?" interroge Stéph en relevant ma jupette. Il glisse ses doigts sous l'élastique bordé de dentelle de la culotte. Il la fait glisser doucement pour dégager les globes de mon cul. Je crois qu'il aime jouer à la poupée. Il la descend jusqu'aux genoux. Je sens sa main aller entre mes cuisses et caresser mon derrière. "Tu as la peau douce, Cathie, et un cul bien ferme." murmure Stéph en me donnant une tape sur les fesses. Une tape gentille, sans brutalité, à laquelle succède une longue caresse. Il éprouve le volume la fente, le bouton de l'anus, le scrotum et mes testicules. Je rougis en sentant monter en moi une raideur. "Tu bandes, ma cochonne ?" demande Stéph en frottant sa paume contre ma bite. Et c'est d'une autre bite dont j'éprouve soudain le désir. "Compte avec moi, Cathie !" ordonne Stéph, bien décidé à ne pas bouder son propre plaisir. "Un ! ... Deux ! ... Trois ! ..." je compte jusqu'à dix fessées "gentilles", ponctuées d'un pelotage appuyé.
Stéph m'aide à me relever. Je me sens un peu échevelée. La culotte glisse à mes pieds. Je suis nue et libre sous la jupe. Stéph se redresse pour enlever sa veste. Il m'enlace et, la main sur mes fesses, il me colle à lui. "Aide moi à me déshabiller, Cathie." Je déboutonne sa chemise tout en gloussant en sentant ses doigts cherchant à me pénétrer. En baissant les mains vers sa ceinture je remarque le triangle de tissus qui tente de se frayer un passage hors du pantalon. Il bande comme un boeuf. Une queue turgescente, large, épaisse ét bien dressée que je découvre en ôtant son pantalon et son boxer. Je suis à genoux et Stéph me toise, un sourire sur les lèvres, genre : "Tu n'en as jamais vu de pareilles, baby ?"
Sans y être invitée, je me penche pour la lécher. Ma langue court sur le gland, tandis que ma main le décalotte. Stéph laisse échapper un soupir. En levant les yeux, je le devine avide et curieux. Sans le quitter du regard, j'ouvre plus grand la bouche. Mes lèvres enveloppent son gland lisse et gonflé. Je le gobe et m'avance lentement sur la hampe. Avant de me retirer lentement. Puis j'entreprends un va-et-vient de plus en plus rapide. J'en oublie que je ne lui ai pas encore fais mettre une capote. En a-t-il conscience ? Stéph m'arrête dans mes ardeurs. Je le trouve très gentleman. Il me redresse et se met derrière moi. Sa bite glisse sous ma jupe. Je la sens chaude et humide contre mon cul. "Je vais baiser ton petit trou de salope." dit Stéph en m'embrassant dans le cou. Puis joignant le geste à la parole, il m'empoigne les hanches et me pousse sur le lit.
Excitée, à quatre pattes comme une cochonne de film hard, je lâche dans un sursaut de lucidité : "N'oublie pas le préservatif, cow-boy ! Et lubrifie, la fête en sera meilleure !" je lui indique la table de nuit sur laquelle se trouve tout le nécessaire. Stéph ne rechigne pas. Il s'escrime un peu pour enfiler sa capote. Il a vraiment un beau cul. Je l'imagine passant quelques heures par semaine dans une salle de sport. Sa femme a de la chance de se taper cet Apollon.
Stéph relève la jupe. Il la tire très au-dessus de la ceinture du porte-jarretelles. Je ne peux réprimer un frisson en sentant le lubrifiant couler dans ma raie. Il se fraie un passage jusqu'à la rosette. Stéph l'étale du doigt sur l'ourlet. Il appuie un peu, vérifie l'élasticité et finit par s'enfoncer. Je soupire. Je suis émue et tendue. Il a une verge assez grosse. Cela m'angoisse à chaque fois. Il va et vient avec son doigt. Il farfouille mon cul. Mais il est doux. "Encule-moi !" Je le supplie.
Il retire son doigt. Il écarte les lobes et je sens ce qui presse mon anus à peine entrouvert : son gland de l'espace dans sa combinaison de latex rose. Il est plus imposant que je ne pensais. Je fais le vide en moi et je pousse mes fesses vers lui pour l'aider. Stéph me pénètre lentement sans à coup. Sa bite occupe tout l'espace et me remplit. Je la sens frémir dans son nid. Il recule lentement et avance. Il va et il vient. Ma respiration se cale sur son rythme. Je crois que je monte dans les aigus. Dans cette situation je me sens pleinement femme, pleinement chienne. Et j'ai envie de jouir. Alors je bouge mes reins pour accroître toutes ces impressions qui me font papillonner la tête. Il avance, je recule. Il se retire et je m'avance juste ce qu'il faut pour qu'il ne sorte pas de moi. "Tu aimes, Cathie ?" demande Stéph, décidément très prévenant. "Oui, Stéph, baise moi." Ses mains resserrent leur emprise sur mes hanches. Il accèlère le ryhtme. Je ne peux plus le suivre. C'est lui qui imprime le mouvement. Il me pilonne. Mon souffle se transforme en gémissements. Mon cul explose sous ses coups de boutoir. Quand il ralentit, je me dis que c'est fini. Les jambes tremblantes, je vais d'avant en arrière pour l'aider à jouir. Et Stéph repart de plus en plus vite. Je crois que ma tête va exploser de jouissance. Prête à m'effondrer, je sens sa bite tendue en moi qui frémit. Il jouit. Quand il se retire ma rondelle se relache et révèle une béance.
Le plaisir d'une rencontre c'est un peu comme le plaisir d'offrir et de s'offrir. C'est un bon sujet du bac, non ?